Guerre, famille et transmission

Le jeudi 3 octobre 2019, une journée d'étude du projet de recherche TRANSMEMO a eu lieu au Sénat de Belgique. Dans le cadre de ce projet, des historiens et des psychologues étudient la façon dont les familles belges ayant eu un parent résistant ou accusé de collaboration durant la Seconde guerre vivent les conséquences de ces faits et construisent un récit familial en lien avec ce sujet. A l'occasion d'une journée d'étude entièrement dédiée à cette thématique, Transmemo a présenté les résultats de sa recherche. Des politologues, des psychologues et des historiens ont ensuite discuté de l'héritage de ce passé.

Animé par des interventions artistiques et un débat entre des figures médiatiques néerlandophones et francophones, le programme s'adressait à un large public. Des spécialistes du sujet étaiet également présents pour conseiller ceux et celles qui souhaitent enquêter dans les archives de la résistance et de la collaboration en Belgique.

Les intervenants de la journée d'étude étaient les membres de l'équipe de recherche TRANSMEMO : Nico Wouters et Florence Rasmont (CegeSoma-Archives de l'Etat en Belgique), Olivier Luminet, Aline Cordonnier, Pierre Bouchat et Valérie Rosoux (UCL), Bruno De Wever et Koen Aerts (UGent). L'ensemble de la journée était encadré par Chantal Kesteloot (CegeSoma/Archives de l'Etat en Belgique).
Les spécialistes externes étaient Jan De Mol (psychologue, UCL) et Chris van der Heijden (historien, De Groene Amsterdammer).

Des pauses artistiques ont été assurées par Laurence Vieille (théâtre et poésie) et Wim Claeys (musique). Le débat a réuni Christian Laporte (La Libre Belgique), Béatrice Delvaux (Le Soir), Marc Reynebeau (De Standaard) et Jeroen de Preter (Knack).

Retrouvez l'invitation de la journée d'étude consacrée au projet TRANSMEMO ici.