Bruxelles, novembre 1918. (2018-2019)
De la guerre à la paix?
Du 26 septembre 2018 au 6 janvier 2019, le Musée BELvue accueillait l'exposition « Bruxelles, novembre 1918. De la guerre à la paix ? ».
Mise en œuvre par le CegeSoma/Archives de l'Etat, son objectif était d'aborder les derniers mois de guerre et les premier mois du retour à la paix en se focalisant sur Bruxelles. Pendant les quatre années de commémoration, l'accent aura surtout été mis sur la guerre et l'occupation. Avec cette exposition, l'heure était venue d'évoquer ce que les historiens qualifient de 'sortie de guerre'.
Le 11 novembre 1918 marque la fin de la Grande Guerre. Mais l'importance du moment va bien au-delà de la date symbolique de l'Armistice. Si les armes se taisent, l'apaisement n'est pas d'emblée à l'ordre du jour. Deux jours plus tôt, l'Empire allemand s'est effondré. La république a été proclamée dans un chaos indescriptible. Sur les champs de bataille, les soldats doivent apprendre à (re)vivre en paix. Depuis plus de quatre ans, le quotidien du front mais aussi des sociétés civiles a été dominé par la guerre. En tant que capitale, Bruxelles est à la fois l'incarnation du pouvoir national – qui n'a pu exercer ses compétences puisque le gouvernement est en exil à Sainte-Adresse, non loin du Havre – et du pouvoir local – qui a vu ses prérogatives s'étendre du fait de l'occupation. Mais ce sont également, à l'époque, 700.000 Bruxellois qui ont subi la présence de l'ennemi.
L'exposition 'Bruxelles novembre 1918. De la guerre à la paix ?' proposait des documents et des photos mais aussi des archives filmées exceptionnelles. Des modules interactifs permettaient également de découvrir quelques-unes des chansons en vogue à la fin de la guerre, la presse de la libération ou encore les difficultés au quotidien et la vie des réfugiés.
L'exposition se déclinait autour de 7 thèmes : L'offensive finale - La vie quotidienne - Les réfugiés - Les journées rouges à Bruxelles - Le 22 novembre 1918 - La paix et la haine - La sortie de la guerre.