Archives d'Albert Régibeau
- Accès et consultation : Le fonds Albert Régibeau est accessible aux heures d'ouverture de la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation).
- Numérisation : Non numérisé
- Reproduction : Le contenu du fonds peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
- Instruments de recherche : Inventaire AA1452
Description du fonds :
Documents Albert Régibeau concernant les prisonniers politiques et la Confédération Nationale des Prisonniers politiques et des Ayants droit et la question royale
Le fonds Albert Régibeau comprends des archives se rapportant à la défense des droits des Prisonniers politiques et de leur Ayants-droit au sein d’associations privées, de commissions ou autres organismes créés par les autorités. Il inclut également des documents sur le fonctionnement d’amicales ayant des rôles de défense de droits mais également ayant des objectifs de conservation de la mémoire. Livrées au CegeSoma suivant un simple classement chronologique, les archives ont été réorganisées par le centre de façon thématique.
Albert Régibeau naît à Rouvreux le 1er janvier 1915. Juriste de formation, il prend part à la Campagne des 18 jours. Après la défaite belge, il reprend ses activités au Barreau de Liège. En 1941, il tente de rejoindre l’Angleterre et les forces belges, mais il est arrêté en France. Après sa libération un mois plus tard, il rejoint la résistance, collabore avec les journaux clandestins Sambre et Meuse et Wallonie libre, et finalement rejoint le réseau de renseignements et d’action Beaver-Baton. Arrêté à Liège en avril 1942, il est déporté dans les camps d’Esterwegen et Dachau, d'où il est libéré en mai 1945. Afin de défendre les droits des anciens prisonniers politiques, Il fonde dans l'immédiat après-guerre l’Union des Prisonniers politiques des Deux Guerres (U.P.P.2.G.), qui s'affiliera à la Confédération nationale des Prisonniers politiques et Ayants-droit (C.N.P.P.A.) dont il prend la présidence nationale lors du Congrès du 2 juin 1957. On retrouve également Albert Régibeau à la présidence du Comité de Contact des Associations patriotiques. Enfin, il contribue à la création du Centre de Recherches et d’Etudes historiques de la Seconde Guerre mondiale, futur Cegesoma, dont il deviendra président du Comité scientifique. Il meurt à Saive le 11 mars 1979.
Pour en savoir plus :
- Alain Colignon , « La Belgique, une patrie d’anciens combattants ? », in Cahiers d’Histoire du Temps Présent, 3, 1997, p. 115-141.
- Paul Delforge, Albert Régibeau sur Connaître la Wallonie.
- Chantal Kesteloot, (La) Wallonie libre sur Belgium WWII.
- Pieter Lagrou, Mémoires patriotiques et occupation nazie : résistants, requis et déportés en Europe occidentale, 1945-1965, Bruxelles: Complexe, 2003.