Belgium WWII à l’heure des commémorations du 80e anniversaire de la capitulation allemande

Le 8 mai, un débat ouvert
Au-delà de la célébration du 8 mai, nous avons choisi d’axer notre évocation par des réflexions plus larges dans notre rubrique « débat ». Dans le contexte des commémorations du 8 mai 1945, nous avons demandé à un certain nombre d’historien.nes, membres ou non de notre comité d’accompagnement, de nous faire part de leurs réflexions à l’occasion de la date emblématique du 8 mai. Au-delà d’un rappel historique de quelques éléments clé en Belgique en mai 1945 (8 mai 1945. La capitulation de l'Allemagne. Une célébration plus problématique?), nous nous sommes interrogés sur le sens ce jour (La clé pour apprendre réellement du passé). Doit-il devenir férié (Pourquoi le 8 mai (ne) devrait (pas) devenir un jour férié en Belgique)? Est-ce un jour de paix (Pourquoi le 8 mai 1945 n’est pas un jour de paix)? Comment nous souvenons-nous de nos morts (Comment nous souvenons-nous des morts « belges » de la Seconde Guerre mondiale ?) ? Qu’en est-il de cette date pour les victimes de la persécution juive (Pas de libération pour les victimes de la persécution juive?) ? Telles sont quelques-unes des questions abordées par différents auteurs. Nico Wouters prolonge le débat et nous interpelle en posant de manière quelque peu provoquante la question: la Seconde Guerre mondiale a-t-elle encore besoin d’historiens ?
Si ces questions vous inspirent, n’hésitez pas à réagir et à nous faire part de vos remarques à l’adresse belgiumwwii@arch.be.
La libération des camps de concentration
Le 80e anniversaire s’est également traduit par une évocation de la libération des camps de concentration. Le site s’attarde plus largement sur celles du camp de femmes de Ravensbrück (Libérations du camp de concentration de Ravensbrück) et sur celle de Buchenwald, probablement le camp le plus emblématique dans la mémoire de guerre qui se forge en 1945. Là aussi, nous prolongeons la réflexion sur le question des enjeux de pouvoir dans les camps de concentration à travers le cas d’André Mandricxs, un Schlindler belge ou un kapo rouge («Schindler» à la belge ou «kapo rouge»? La résistance communiste dans les camps nazis entre histoire politique et mémoire publique) ?
Persécutions et résistance
D’autres thèmes ont également fait l’objet de nouvelles contributions. Ainsi en est-il de la question de la persécution des homosexuels et des lesbiennes en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Le site s’est aussi enrichi de nouvelles notices consacrées à des engagements résistants tels celui d’Adrienne Gommers, de Joseph Bracops ou encore de Léon-Ernest Halkin.
Bref une belle moisson et des lectures inspirantes !