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Bruxelles : terre d'accueil? (2017-2018)

Fruit de la collaboration du Musée Juif de Belgique avec les Archives de l'Etat, le CegeSoma/AGR, le Centre de la Culture Judéo-Marocaine et le Centre bruxellois d'Action Interculturelle, l’exposition ‘Bruxelles : terre d’accueil ?’ n'aurait pu voir le jour sans l'aide des nombreux particuliers qui ont accepté de témoigner ou de confier leurs objets personnels et photographies.

Une exposition qui a surgit à un moment où il ne se passait pas un jour  sans que soient évoquées dans les médias ou ailleurs les politiques migratoires européennes.

Située au cœur de Bruxelles, la ville aux 184 nationalités, elle offrait l'occasion rêvée de s'arrêter et de prendre le temps de s'interroger sur les défis qui se posent à nos sociétés. Au-delà des chiffres, chaque émigré a en effet son histoire, son parcours, ses espoirs.

Tout en retraçant le parcours de l'immigration à Bruxelles depuis 1830 à travers des faits et des récits personnels, l’exposition  proposait aussi le regard de 16 artistes émergents basés à Bruxelles (photographes, street artists, sculpteurs, vidéastes) sur la question migratoire et la diversité culturelle dans la capitale d'aujourd'hui. En marge de l'exposition, divers événements ont été organisés tels,des projections de films, des performances artistiques participatives, des conférences et des ateliers ...

On a pu se rendre compte, en faisant parler les archives de la police des étrangers (conservées aux AGR), en recueillant des témoignages actuels, que Bruxelles a, au fil du temps, offert des opportunités même si les portes se sont parfois fermées et se ferment encore. L'histoire de ceux que l'on a tour à tour qualifié d'étrangers, d'exilés, de réfugiés ou d'immigrés  est complexe  et il importait de la raconter non seulement à travers les archives  'd'en-haut', celles de l'Etat et des institutions mais aussi 'd'en-bas', de la société civile et des personnes elles-mêmes.

La richesse de cette exposition est d'être partie à la rencontre, d'avoir écouté et collecté quantité de documents qui donnent un visage à ces départs forcés ou volontaires.