Entretiens sur la vie quotidienne sous l'occupation en Brabant wallon, Hainaut et Namurois (séminaires Jacques Lory - UCL)
- Accès et consultation : Sur demande
- Reproduction : Sur demande
- Numérisation : Toutes les interviews sont numérisées.
- Instrument de recherche : Classement des interviews par nom, Classement des interviews par commune
Description du fonds :
La vie quotidienne dans le Brabant wallon, le Hainaut et le Namurois (1940-1945) et l'occupation en Belgique en général (collection Jacques Lory) : travaux de séminaires, 1984-1998.
À partir de 1984, le professeur Jacques Lory est le maître d’œuvre d’enquêtes menées par les étudiants de licence du séminaire d’histoire contemporaine de l’UCL sur la vie quotidienne à la Libération et sous l’Occupation en Wallonie. Ces séminaires commencent en 1984-1985 par une étude sur la Libération dans 47 communes non fusionnées du Brabant wallon. Ils se poursuivent en 1986-1987 et 1989-1990 par deux séries d’analyses portant au total sur 71 communes de la même région sous l’Occupation. En 1993-1994, ce sont cette fois 35 localités du Namurois dont la vie entre 1940 et 1944 est passée sous la loupe. Enfin, le cinquième et dernier séminaire est consacré en 1997-1998 à 19 communes du Hainaut pendant la même période.
Par leur ampleur, leur originalité et leur caractère méthodique, les 113 travaux produits et les près de 1.100 témoignages oraux récoltés lors de ces cinq séminaires constituent une source de premier plan pour l’étude de l’histoire et de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique sur le plan local. Pratiquement tous les travaux et l’immense majorité des enregistrements sont aujourd’hui consultables par les chercheurs dans la salle de lecture du CegeSoma.
En outre, les instruments de recherche mentionnés ci-dessus permettent de sélectionner au préalable les interviews et les travaux susceptibles d’intéresser le lecteur, grâce à la vingtaine d’informations fournies à propos de chaque témoignage. Sont ainsi notamment indiqués, outre le nom et le prénom du témoin, sa date de naissance, son état-civil, son domicile et sa profession à l’époque des faits, son niveau d’éducation, le mouvement de résistance dont il aurait éventuellement fait partie, la référence précise de la synthèse écrite, enfin celle du fichier numérique par le biais duquel l’interview peut être consultée.
Pour en savoir plus :