Archives du réseau Luc-Marc
- Accès et consultation : Le fonds du réseau Luc-Marcest accessible aux heures d'ouverture de la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation).
- Numérisation : Non numérisé
- Reproduction : Le contenu du fonds peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
- Instruments de recherche : Inventaire AA1135 (+ index thématique des courriers)
Description du fonds :
Le CegeSoma a acquis les archives Luc-Marc en 1973. Il s’agit du fonds le plus important d’un service de renseignements conservé par le Centre, tant par son volume que par la valeur historique des documents. Celui-ci contient à la fois des courriers et des documents opérationnels du service à partir de 1942.
Le service Luc, l’un des plus importants réseaux de renseignement pro-alliés créés en Belgique occupée, est fondé en automne 1940 par Georges Leclercq. Il est dirigé par Georges Leclercq, André Cauvin et Henri Bernard. Après l’arrestation de Jean Cassart, agent SOE avec lequel ils ont été en contact, les trois hommes sont contraints de fuir en Angleterre. Pierre Depreter et André Delvigne prennent la relève jusqu’en juin 1942.
Londres envoie alors dans le service le liégeois Max Londot, qui établit la première liaison radio et fait office de conseiller auprès de Depreter. Après l’arrestation de celui-ci en octobre 1942, Londot prend en main la direction du service qui, entretemps, a pris le nom de Marc. Lui-même échappe de justesse à l’arrestation en mars 1943. Sous sa direction, le service prendra un grand essor.
Pour en savoir plus :
- Dujardin Jean, « Le service Luc, été 41 - été 42. Aspects des problèmes de commandement et de liaison », in : Cahiers d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, n° 6, 1980, p. 33-117 (partie 1 et partie 2).
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Verhoeyen Étienne, « Le service de renseignements Marc », in : Cahiers d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, n° 14, 1991, p. 6-60 (1e partie) ; n° 15, 1992, p. 117-160 (2e partie).