Van onze jongens geen nieuws
De dwaaltocht van 300.000 Belgische rekruten aan het begin van de Tweede Wereldoorlog
De jeunes hommes sur le sentier de la guerre
Lorsque l'armée allemande envahit la Belgique en mai 1940, 300.000 jeunes hommes entre 16 et 35 ans reçoivent l'ordre du gouvernement belge de quitter le pays. Sans savoir vers où ni pour combien de temps. Les autorités belges veulent les tenir hors de portée de l'ennemi comme futurs soldats de réserve. À pied, à vélo ou en train, les jeunes atterrissent dans le nord de la France, chassés par l'avance de l'armée allemande. La plupart n'ont jamais été aussi éloignés de chez eux. Ils apprennent très vite ce que la guerre signifie: les bombardements, la peur de la mort, les vagues sans fin de réfugiés…
Devenir adulte en trois mois
Environ la moitié des jeunes est rapidement rattrapée par l'ennemi et ne va pas plus loin que la Somme. Les autres sont embarqués dans des trains vers le sud de la France. Là, ils découvrent les plaisirs de “la douce France”: le vin, les beautés françaises et la délicieuse chaleur de l'été. Mais il y a aussi un revers à la médaille: ils doivent en effet composer avec l'ennui, la faim, la maladie et le mal du pays. Ils ne deviendront jamais soldats.
Le passé après-coup
Fascinés par le périple de ces recrues de réserve belges, les historiens Karel Strobbe, Hans Boers et Peter Serrien ont refait le voyage 75 ans plus tard. C’est le résultat de leur périple et de leurs investigations qui est raconté dans cet ouvrage.
Sur base de témoignages, de journaux personnels et d'autres documents historiques, ils redonnent vie à l'aventure de guerre oubliée de toute une génération.
Le périple de 300.000 jeunes hommes belges sur les routes de France au début de la guerre.